Les voitures sans conducteur : Cadillac se lance également dans la course

Ce qui était, il y a encore une vingtaine d’années, de l’ordre de la science-fiction devient pourtant une réalité. Google avait déjà commencé à se lancer dans cette course folle des voitures sans pilotes, Cadillac rejoint depuis peu le géant du Web dans cette étrange aventure.

 

La première voiture célèbre sans conducteur : la Google Car

 

C’est en octobre 2010 que Google annonce l’énorme bombe qui révolutionne l’univers automobile : Ils ont conçu un système de pilotage automatique pour automobiles capable de rouler sans créer d’accident. A l’origine, l’idée vient d’un certain Sebastian Thrun, qui, en 2005, lance le projet afin de remporter le « DARPA Grand Challenge ».

Utilisant un arsenal technologique impressionnant, cette voiture est capable d’enregistrer toutes les informations nécessaires à un trajet. L’idée était de la conduire une fois d’un point A à un point B, lui permettant de mémoriser le parcours pour, à terme, le refaire en autonomie complète. Capables de gérer jusqu’aux modifications de signalisation routière, la Google Car ne peut, cependant, pas encore réagir aux injonctions gestuelles d’un agent de la circulation.

Et si, aujourd’hui encore, la législation ne permet pas encore la commercialisation de ces véhicules, Google les utilise pourtant pour cartographier la planète pour son interface « Google Mapp ».

Cadillac contourne le problème légal en proposant un « assistant au conducteur »

General Motors a annoncé le 7 septembre dernier qu’il comptait équiper ses voitures (dont les Cadillac) d’un système « d’assistance au conducteur » baptisé « supercruise ». Mais sous le couvert d’un nom entrant dans la légalité (puisque nous parlons ici d’une voiture avec conducteur), le dispositif permet tout de même à la machine de prendre la main en pilote automatique dans certains cas comme le changement de file autonome et la régulation intelligente de la vitesse en fonction de la circulation. Plus encore, ces voitures vont pouvoir communiquer entre elles, permettant une évaluation de position pour chaque véhicule.

Si tout ceci constitue surtout une « aide pour le conducteur », la commercialisation prochaine de ce dispositif (aux USA comme en Europe) ouvrira probablement les discussions sur la légalité des véhicules entièrement autonomes.

A quoi va ressembler notre permis à l’avenir ?

La question est légitime : quels seront les cours dispensés dans le cadre du cursus ? A quoi ressemblera l’examen ? Difficile d’y répondre tant que l’avenir de ces véhicules n’a pas été statué sur le plan légal. Pourtant, et nous le voyions dans notre formation au Code de la Route d’Edukar : de nombreux points sur les régulateurs et les limitateurs de vitesse sont abordés.

Nul doute que le permis évoluera au même rythme que la technologie, de la même façon qu’il a su le faire au cours de ces cinquante dernières années, et, les auto-écoles Edukar devront peut-être demain former de jeunes conducteurs à l’utilisation citoyenne de ces pilotes automatiques.